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Entreprendre autrement... Pour changer le monde

Repost de mon article de septembre 2015

Non, je ne reprends pas le slogan de Mc Donald-environnement qui prône des valeurs humanistes, de respect et de blablabla purement marketing visant à toujours endormir davantage notre vigilance. Oui, bien sûr le steak provient d’une vache qui fait meuuuuh dans un immense champ fleuri et qui vit paisiblement avec ses petits veaux ! Non ! Pour moi il ne s’agit pas d’un positionnement stratégique, ni d’un plan marketing, même si, issue de la communication, je sais que placer sa société sur un secteur « humain » et respectueux de la nature est vendeur. Green green green greenwashing.


Je me suis toujours sentie comme un ovni dans le monde de l’entreprenariat. (Et dans la vie en général) C’est un ressenti que je n’ai jamais exprimé, j’ai fait comme tout le monde, je suis rentrée dans le moule pour être « normal ». Lorsqu’on est seule avec son point de vue, on n’ose pas s’imposer. « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à dire la même chose qu’ils ont forcément raison » cet extrait d’un livre de Bernard Werber me conforte dans ma pensée « différente » mais pas assez pour l’exprimer et défendre mes positions et mes points de vue d’ovni.

C’est une conversation avec un ami, il y a quelques jours, qui m’a ouvert les yeux. Je ne suis pas seule. Même si je ne pense pas rentrer dans la catégorie dans laquelle il me voit, je pense que nous avons énormément de convergence d’opinion et c’est peut-être le déclic dont j’avais besoin pour affirmer ma position et ma façon d’entrevoir mon travail.


L’HUMAIN AU CENTRE DU PROJET

Ça peut paraître « naïf» mais avant de se définir comme client, fournisseur, chef d’entreprise, porteur d’affaire on est avant tout des humains. Deux interlocuteurs qui au-delà de la raison première de leur rencontre est de conclure une affaire sont des « humains » ! Pas des machines, pas des numéros sur un bon de commande, ni une note en bas de page sur un agenda.

Je me suis demandée qu’elle était la définition de l’humain. Il y a de nombreuses définitions : spirituel, anthropologique, physique, biologique, etc…

Wikipédia : Dans un sens premier, l'adjectif relatif à l'être humain est le nom vernaculaire de la lignée humaine, qui comprend l'espèce humaine actuelle nommée Homo sapiens, et dans un sens plus large à un terme évaluatif qui déploie cette acception dans le terme humanité.

Euhhhhh…. Je n’ai rien compris, malgré mes recherches, je ne trouve pas de définition de l’humain. Un autre usage commun de ce mot désigne des traits de personnalité d'un individu qui, par exemple, amplifient les qualités où les valeurs considérées comme essentielles à l'humain, telles que la bonté, la générosité dans les civilisations. Le concept d'humanité est aussi à rapprocher de la notion de nature humaine qui souligne l'idée que les êtres humains ont en commun certaines caractéristiques essentielles.

Bref, n’ayant pas prétention d’être anthropologue, psychologue, historien, je ne vais pas me lancer d’avantage dans une tentative de définir l’humain. A vous de l’interpréter avec vos propres mots.


FAIRE FORTUNE

« Tu es entrepreneur ? Tu vas bientôt devenir riche ! » Là encore, je me sens comme un ovni lorsque je réponds que je ne souhaite pas devenir riche et que je n’accorde aucune importance aux choses matérielles. Le profit, le pouvoir, l’argent sont le fléau de notre civilisation. Je me demande souvent ce qui se passe dans la tête des grands dirigeants qui font chaque année des millions de bénéfice. Pourquoi ? Pour qui ? Ce ne peut être pour l’argent, ils en ont déjà plus qu’ils ne pourront en dépenser dans une vie. Et en même temps, il en faut toujours plus, du coup, on licencie, et nos gouvernements cautionnent tout cela. On marche sur la tête ! Et là où je m’offusque encore davantage c’est dans la normalité de cette situation. Il n’y a que moi qui constate que ça ne l’est pas ? Mais là encore je m’égare.

Je n’estime pas être devenue entrepreneur, freelance dans mon cas, pour faire des profits mais simplement pour être en harmonie avec mes convictions et mes valeurs. J’ai visiblement un gros problème avec l’autorité surtout lorsque celle-ci n’a aucune légitimité à mes yeux. C’est avant tout la liberté d’entreprendre autrement qui me motive. Je ne suis pas commerciale pour un sou, je suis carrément nulle et je l’assume. Je suis incapable de vendre les services à des personnes qui n’en ont pas besoin. Si j’étais riche, je le ferai bénévolement, mais la générosité ne paie pas les factures.


UN DEVOIR

L’individualisme, un autre fléau de notre société. Nous n’avons jamais été aussi connecté et aussi isolé à la fois, quelle ironie. Pour moi, il est « normal » de rendre service, de partager ses connaissances, de prêter un objet, de faire bénéficier de son expérience une personne qui souhaite suivre le même chemin que vous, mais visiblement la société ne trouve pas cela « normal », aujourd’hui tout se paie, tout se facture, tout a un prix. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il faut bien que je vive, je ne travaille pas gratuitement.

Cependant dans ma démarche, j’estime avoir le devoir de partager mes connaissances, mon expérience pour éviter à d’autres de faire les erreurs que j’ai pu faire, dans ce sens, je ne compte pas facturer tout et n’importe quoi. Aujourd’hui, j’ai l’impression que l’on va bientôt nous facturer l’air qu’on respire. Regardez les frais bancaires, quelqu’un peut m’expliquer ce qu’on nous facture ? Chéquier GRATUIT + Envoi du chéquier 3€, frais d’envoi du chéquier 2€, édition d’un chéquier 1€, traitement de votre demande d’envoi d’un chéquier 2€, participation annuelle au soutien des chéquiers dépressifs 5€ (ok, j’exagère, mais c’est un peu ça)

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » je ne sais plus de qui est cette phrase mais elle résume parfaitement la société dans laquelle nous vivons. Personne ne prend le temps d’aller loin, mais tout le monde veut toujours aller plus vite.

Le taux de fermeture d’entreprise n’a jamais été aussi important, les causes en sont multiples et complexes et pour la plus part, nous n’avons aucune influence et sommes complètement démunis. Mais il y en a une sur laquelle nous pouvons travailler, c’est d’éradiquer l’individualisme et avancer ensemble.

J’accompagne les petites entreprises, les associations, les collectivités sur leurs problématiques de gestion courante, de communication et de relations publiques. Je propose également un service d'externalisation administrative et commerciale. J’interviens aussi bien sur des missions ponctuelles que sur des accompagnements sur le long terme. Grâce à mon statut d'indépendant, je permets à mes clients de bénéficier de prestations véritablement qualitatives à un coût particulièrement avantageux.

En créant Wild Communication© en 2015. j’ai comblé deux de mes aspirations profondes, aider les autres et m’épanouir professionnellement tout en restant indépendante.


UNE VISION DU MONDE : Entre idéalisme et réalisme

Je pars du constat que les sociétés humaines construisent des visions du monde et des systèmes d’organisation différentes. Au cœur de ce champ des possibles, certains d’entre nous ont du génie, de l’initiative et proposent des actions qu’ils parviennent à mettre en place. Ils sont guidés par des logiques de mariage harmonieux avec l’environnement, d’économies solidaires, de partage des ressources dans le respect du bien commun plutôt que de profits démesurés.

J’ai une vision simple, qui est du « mieux-vivre ensemble », et propose d’autres modèles de développement, plus sereins et respectueux de l’homme et de la nature.

Depuis toujours, on m’a expliqué que dans le monde de l’entreprise, c’était ou « écrase les autres ou les autres t’écraseront », je n’ai jamais adhéré, ni réussi à l’appliquer, tout simplement parce que cela n’était pas dans ma nature. « Tu es une idéaliste dans un monde de requin, tu es trop gentille, tu n’y arriveras jamais comme ça » C’était à moitié vrai. Et si j’ai « échoué » dans mon entreprise précédente, c’est parce que je pensais qu’ils avaient raison. Je n’étais pas assez méchante, assez détachée, assez sournoise, assez manipulatrice, assez malhonnête pour réussir. Mais je sais aujourd’hui qu’ils avaient tort, une autre voie existe. « La voie du milieu, c’est toujours la meilleure » dit un ami qui m’a inspiré cet article.


CONCLUSION

On peut être entrepreneur et ne pas chercher forcément à faire fortune, ni même la réussite sociale. Au cours de mes recherches, j’ai découvert qu’on appelle les gens comme moi des « alterentrepreneurs », paradoxalement aussi idéalistes que réalistes. Je suis avant tout guidée par des valeurs humaines et écologiques.


J’ai l’ambition de changer le monde concrètement, en agissant à ma propre échelle. Le respect de la nature est, pour moi, indissociable du respect des autres. Un même souci de cohérence me pousse à piloter mon entreprise selon des méthodes en phase avec les finalités que je poursuis.

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