Les Chroniques d'une Patronnes

Il y a quelques temps, je te parlais de cette petite voix insidieuse qui murmure quand une femme réussit. Cette jalousie qui nous picote quand on voit une consœur gravir les échelons, décrocher le contrat de ses rêves, ou simplement briller de mille feux. On se sent à la fois admirative et... un peu verte, avouons-le. Mais pourquoi cette réaction ? Pourquoi ce sentiment de "pas assez" quand une autre "a trop" ?

Si je n'ai pas opéré cette augmentation tarifaire plus tôt, ce n'est pas par manque de vision pour le Cercle. C'est parce que, comme beaucoup d'entre nous, j'ai longtemps été freinée par ce fameux syndrome de l'imposteur. Tu sais, cette petite voix qui murmure : "Qui suis-je pour demander ça ? Qui va payer ce prix pour mes conseils, quand je vois toutes ces mentores que j'admire tant ?"

De la boule au ventre à la fierté immense : découvrez le récit authentique de Caroline Beck, fondatrice de La Journée des Patronnes, à l'issue de cet événement qui a marqué les esprits. Un bilan sans filtre sur les chiffres, les défis et les victoires inattendues, prouvant que l'impact humain est le véritable succès.

Peut-être que tu me suis depuis l'époque de Wild Communication. Peut-être que tu as entendu parler de moi avec le Wild in Love Festival. Ou peut-être que tu m'as connue sous le nom de Caroline Beck-Poulain, ou Beck-Wild. Et aujourd'hui, c'est Caroline Beck, tout court. Ça fait beaucoup, je sais. On pourrait y voir de l'instabilité. De la confusion. Et si je te disais que c'est tout le contraire ? Et si je te disais que chaque pivot, chaque changement, chaque "fin" apparente é

C'était ce rêve flottant, cette ligne sur ma bucket-list "avant mes 40 ans". Mais les années ont passé. Mes 40 ans sont arrivés, puis repartis. Le divorce, le Covid, les aléas de la vie de "Patronne"... et ce rêve s'est doucement transformé en un regret murmuré, en une certitude que, finalement, "je ne le ferai jamais". Et puis, cet été, l'Alchimie a opéré d'une manière totalement inattendue.

lI y a des dons en nous qui sont si profondément ancrés, si naturels, qu'on ne les perçoit même pas comme des talents. Ils sont juste... là. Comme respirer. On pense que tout le monde sait le faire avec la même aisance, alors on n'en parle pas, on ne les valorise pas, on les considère comme acquis. Pendant des années, c'est la relation que j'ai eue avec l'événementiel.

le "syndrome de la Schtroumpfette". Balancée en 91 par une certaine Katha Pollitt, une féministe qui avait bien pigé le truc, ...

La remise en question a été immédiate, profonde. Douloureuse. Pourquoi cet échec? Avec le recul, et en toute transparence , les raisons sont apparues clairement, et elles sont intimement liées à mes propres peurs et à une dispersion d'énergie.  

Ok, parlons franchement, toi et moi. Tu es une entrepreneure, une créative, une femme spirituelle. Tu as passé le cap des 40 ans (et peut-être même plus, et c'est génial !). Ton chemin jusqu'ici ? Probablement pas une autoroute toute droite. Plutôt un sentier avec des virages, des montées, des descentes, des pauses café (ou thé !), peut-être même quelques gadins mémorables ou des changements de cap qui t'ont fait douter.

Aujourd'hui, alors que mon univers digital se métamorphose pour refléter cette nouvelle vibration, j'ai eu envie de te partager non pas une "success story" lisse et parfaite, mais le récit authentique de cette transformation. Car je crois que c'est dans nos cheminements intimes que se nichent les plus grandes leçons, pour nous-mêmes et pour celles que nous souhaitons accompagner.

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