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Pourquoi je dis au revoir au Wild in Love Festival

Chronique d'une patronne #7 par Caroline Beck


Salut à toi, fidèle lecteur ou lectrice. Aujourd'hui, j’ai envie de te parler d’une décision qui a remué mon cœur et mes tripes : mettre en vente le Wild in Love Festival, ce projet que j’ai porté pendant près de neuf ans.


Un projet qui m’a fait vibrer, pleurer, rire, douter, mais surtout grandir. Alors pourquoi l’arrêter, hein ? Pourquoi tourner la page d’une histoire qui a pourtant si bien fonctionné ?



Vous êtes nombreux à me poser la question. Certains pensent que je suis folle, d’autres me félicitent. Tout dépend de la perception de chacun. Ceux qui voient l’entrepreneuriat comme une simple source de revenus me jugent insensée. Ceux qui y voient un moyen de nourrir l’âme, de trouver un sens à sa vie et de suivre sa mission me considèrent comme une héroïne. Chacun regarde à travers son propre prisme.


Quand la passion devient un poids

Laisse-moi t’expliquer. Le Wild est né d’une révolte. En 2015, j’en avais ras-le-bol des salons de mariage “m’as-tu-vu”, où tout était calculé pour plaire aux apparences plutôt qu’aux cœurs. J’ai créé un événement alternatif, un espace pour célébrer l’amour autrement, loin des stéréotypes.



Pour comprendre, revenons un peu en arrière. Si j’ai créé le premier Wild in Love Festival (ex. Wild Wedding Festival) en 2016, l’idée avait germé bien avant, deux ou trois ans auparavant. À l’époque, j’étais écœurée par le monde du mariage tel qu’il existait. Les salons traditionnels ressemblaient à de véritables foires à la saucisse où l’on se vantait du nombre de "pigeons" signés. Tout était artificiellement gonflé pour offrir de fausses remises, plus chères que les prix habituels. Je me souviens d’un traiteur qui, pour un même menu, le même jour, appliquait un tarif bien plus élevé pour un mariage que pour un anniversaire. Ce genre de pratique était monnaie courante.


Quand j’ai débarqué dans cet univers, on m’a dit que je ne réussirais jamais avec ma mentalité : “Ici, il faut être un requin. Soit tu écrases, soit tu te fais écraser. Et toi, tu vas te faire écraser.” Je ne voulais écraser personne !  Alors : J’ai tenté ! Et j’ai lancé le Wild in Love Festival, un salon du mariage alternatif, avec des critères simples : du talent et des valeurs communes. Contre toute attente, ce fut un immense succès.



Pendant près de neuf ans, le festival a été reconnu bien au-delà de l’Alsace et m’a permis de vivre confortablement. À chaque édition, je me retrouvais face à des couples émerveillés, des exposants reconnaissants et des retours incroyables. Le Wild est devenu une référence, un rendez-vous incontournable, mon bébé.


Pourquoi vendre le Wild in Love Festival, alors ?

Mais voilà, les années passent, et ce qui était ma passion est devenu une routine. La magie s’estompe. Je me suis retrouvée enfermée dans un cadre qui ne m’inspirait plus. L’univers du mariage n’est plus le mien. Je n’éprouve plus la même passion, la même envie, ni la même motivation. Ce qui était un plaisir est devenu un travail. 


On dit souvent : “Trouve un travail que tu aimes, et tu n’auras plus à travailler un seul jour de ta vie.” Aujourd’hui, ce qui me fait vibrer, c’est transmettre, enseigner, créer des identités de marque, échanger avec d’autres femmes entrepreneures, grandir ensemble. 


Rien ne vaut la satisfaction d’entendre une cliente me dire : “Caro, j’ai osé, et ça marche !”


Ces dernières années, j’ai vécu un véritable éveil. Une prise de conscience que je souhaite à toutes les femmes. Vous êtes merveilleuses, fortes, courageuses, et vous avez tant à apporter au monde.


Ma mission aujourd’hui, c’est de vous aider à vous faire entendre, à vous faire voir, à oser partager qui vous êtes.



Entre raison et intuition

On me dit souvent : “Mais Caro, pourquoi vendre un festival qui génère un revenu stable ?” 

Bonne question.


La réponse est simple : parce que je ne veux pas passer ma vie à “gérer” un succès. Je veux vivre mes passions, pas les maintenir sous respirateur artificiel. Et si je veux continuer à avancer, il faut que je me déleste du poids de ce qui ne me fait plus vibrer.


Alors oui, vendre le Wild, c’est flippant. Ça veut dire laisser partir un projet qui m’a nourrie financièrement et émotionnellement. Abandonner un revenu confortable pour un avenir incertain. 


Mettre en vente le Wild in Love Festival, c’est renoncer à un chiffre d’affaires annuel garanti de 50K - 60K € HT. Pour beaucoup, c’est de la folie. Mais tu sais quoi ? Ça veut surtout dire faire de la place pour le prochain chapitre.



J’ai la conviction que je peux faire le double avec le Festival des Patronnes, prévu au printemps, près de Strasbourg. Aujourd’hui, je n’ai plus de CA prévisionnel pour garantir mon loyer en 2025, mais j’ai foi en mon projet.


2025 marquera la première édition du Festival des Patronnes pour moi, et je veux que tu sois là pour célébrer cette aventure avec moi.


En attendant, je laisse le Wild voler vers de nouvelles mains, prêt(e) à écrire sa propre suite. Elles vont lui redonner un souffle neuf, et le nourrir avec passion comme il le mérite, car il le mérite. Il va les rendre très heureuse....


Le Festival des Patronnes : un rêve qui s’éveille

Ce prochain chapitre, c’est le Festival des Patronnes, un événement qui célèbre les femmes entrepreneures comme toi et moi. Ce projet, il m’habite, il m’excite, il me donne des papillons dans le ventre. Il me reconnecte à mon “pourquoi”, ce moteur qui m’a toujours poussée à créer.


Ce n’est pas juste un changement de cap, c’est une renaissance. Parce que quitte à avoir peur, autant que ce soit pour quelque chose qui fait battre mon cœur plus fort, non ?



La peur, toujours la peur

La peur a longtemps été mon frein. Par peur, j’ai abandonné des dizaines de projets : le Slow Festival (10 000 € de pertes), le Salon Holistique (5 000 € de pertes), le coworking des Patronnes, le Branding Day, le programme Femme Sauvage… La liste est longue. 


Je suis une multipotentielle, et cette malédiction de Léonard de Vinci me pousse à entamer mille projets sans les finaliser. Notre société nous pousse à choisir, mais grâce à Soleine Feig, j’ai compris que je n’étais pas obligé. Aujourd’hui, j’ai compris que quand la peur est là, c’est justement qu’il faut y aller. Elle est le signal qu’on est sur la bonne voie.


Je ressens cette peur pour le lancement du Festival des Patronnes. Mais cette fois, je n’abandonnerai pas.



Les 1 % qui réussissent

Sais-tu ce qui distingue les 1 % qui réussissent des 99 % qui échouent ? Ceux qui réussissent ne lâchent rien. Et en 2025, je pourrai dire : “Je l’ai fait.”


Peut-être que toi aussi, tu te sens coincé(e) dans une situation qui ne te ressemble plus. 


Peut-être que tu sais, au fond, qu’il est temps de changer, mais que la peur te paralyse. Je ne vais pas te mentir : la peur est là, toujours. Mais la peur, c’est aussi un signal. Une invitation à sortir de ta zone de confort et à aller chercher ce qui te fait vraiment vibrer.


Quel est ce rêve que tu gardes au fond de toi ? 


Celui que tu n’oses pas réaliser ? 


Dis-le à haute voix. Et fais-le. Maintenant. 


C’est d’ailleurs le défi que j’ai lancé aux Patronnes ce mois-ci : oser. Alors, à toi de jouer !


Parce que si moi, je peux vendre un festival pour en créer un autre, toi aussi, tu peux réinventer ta vie.



J’espère que cette nouvelle “Chroniques d'une Patronne” t’a plu, et je t’en écrirai bientôt une autre. Moi, c’est Caro, patronne depuis bientôt 20 ans. J’en avais marre de mon blog classique prout-prout, je voulais faire entendre MA voix. Elle était en sommeil depuis trop longtemps, et si elle t’inspire, mon pari est gagné.


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Au plaisir de te lire à mon tour,


Signature Caroline Beck coaching business et branding


















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